Un ami m'a invité à passer reprendre des choses qui m'appartiennent. Que je lui aurais donc confiées ou prêtées. Il s'agit d'un ensemble d'appareils, peut-être d'une sorte de chaîne hi-fi, dont en tout cas un des éléments déposés sur le sol est un ancien magnétophone, mais doté de bobines si grandes qu'elles évoquent plutôt le cinéma, quoique tournant horizontalement. Celle que j'observe semble justement transmettre à un petit téléviseur les images animées d'un film en noir et blanc.
Ce faisant, je constate que l'appareil en question semble n'avoir pas été utilisé par mon ami, mais réalise aussi que vingt ou trente années se sont écoulées pendant lesquelles j'ai été privé de la jouissance de mon bien, privé non pas de consommation mais de je ne sais quelle réalisation dont il aurait été l'intermédiaire. Ledit laps de temps impliquant en outre que cette machine, même en parfait état, n'est plus du tout compatible avec les nouvelles technologies, sa restitution constitue le nœud du cruel cauchemar. D'autant plus que la haine que je ressens ne fait qu'ajouter une strate à mon sentiment de culpabilité.
(Rêve récent ici consigné pour autant que faire se peut faire alterner images et textes.)
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